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Galéjade taurine : la corrida au patrimoine de l’Unesco

Prétendant notamment que « la corrida est fondée sur le respect du taureau en tant que patrimoine génétique, et qu’en vivant dans une culture extensive, toutes sortes de bêtes sauvages se trouvent préservées », l’Union des villes taurines françaises (UVTF) a décidé, le 13 décembre, d’entreprendre les démarches visant à inscrire la culture taurine au patrimoine immatériel de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education (UNESCO).
André Viard, président de l’Observatoire national des cultures taurines, explique « Je ne vois pas pourquoi cette culture riche, ancienne et profonde ne pourrait pas y figurer. »
Or, les buts de L’UNESCO, sont principalement de « servir les intérêts du monde et de l’humanité tout entière et d’encourager et faire progresser l’éducation, la science et la culture ». Comment pourrait-elle reconnaître comme patrimoine culturel et immatériel la corrida, lente mise à mort publique d’un bovin appréciée par une infime minorité de la population ? « D’autant qu’en France, en Espagne, au Portugal, en Colombie, au Venezuela ou en Équateur, quatre-vingt-trois communes ont déjà déclaré leur rejet des corridas en se proclamant "villes antitaurines" ». précise Claire Starozinski, fondatrice de l’Alliance Anticorrida.
De plus, selon la Déclaration universelle des droits de l’animal, proclamée le 15 octobre 1978, sur les marches de la maison de l’UNESCO à Paris, par les premiers militants anticorrida, la tauromachie est : « l’art scélérat et vénal de torturer et de mettre à mort des animaux selon des règles en public. Elle traumatise les enfants et les adultes sensibles. Elle aggrave l’état des névropathes attirés par ces spectacles. Elle dénature les rapports entre l’homme et l’animal. Elle est la fête de la douleur et de la mort. En cela elle constitue un défi majeur à la morale, à l’éducation, à la science et à la culture ».
En octobre 2009, l’UNESCO a sélectionné dans huit pays, douze traditions qui appartiennent au Patrimoine immatériel mondial et qui nécessitent des mesures urgentes de sauvegarde, dont le Cantu in paghjella un chant corse, le festival du nouvel an des Qiang en Chine ou le tango argentin et uruguayen.
S’il s’agit de pratiques pouvant élever l’esprit ou aiguiser un sens artistique, il ne peut en aller de même concernant la mise à mort d’un animal donnée en spectacle !
« Nul doute qu’un organisme qui a la charge d’encourager, à la fois les activités supérieures de l’homme et leurs applications pratiques à l’échelle internationale, ne pourra que rejeter la demande farfelue de l’UVTF ! » conclut Claire Starozinski.


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