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Abattoirs clandestins

Aux alentours de la mi-novembre (coïncidant avec l’Aïd el kebir), plusieurs abattoirs clandestins ont été démantelés en France. A ceux-là s’ajoutent les familles qui, en toute illégalité, abattent leur mouton dans leur baignoire, ou encore ces paysans qui, tout au long de l’année, tuent des animaux dans leur cour pour les revendre à leurs voisins.
Ainsi le 24/11, l’association Stéphane Lamart, aidée des services de police, est intervenue à Argenteuil (région parisienne) où des moutons étaient égorgés en dehors de toutes règles élémentaires d’hygiène, dans une simple cabane construite illégalement au fond d’un jardin.
Une vingtaine de bêtes, apparemment maltraitées, s’entassaient depuis plusieurs jours et étaient égorgées puis éviscérées devant leurs camarades d’infortune.
La Direction des Services Vétérinaires a déclaré que c’était la troisième fois en quelques mois que ce type d’abattoir était découvert dans le même secteur.
Le 28/11, c’est dans l’Ain que les gendarmes sont intervenus, preuve que ce phénomène touche bien toute la France. Une cinquantaine de carcasses fraîchement abattues et une soixantaine de moutons vivants ont été saisis dans un hangar à volailles, où là aussi aucune les normes sanitaires de rigueur n’étaient pas appliquées. Dans ce cas et comme souvent, il semble qu’un paysan profitait de la fête musulmane pour "arrondir ses fins de mois".
Note du 07/01/2010 : bonne nouvelle ; pour des faits remontants à 2008, trois organisateurs d’abattages clandestins du sud de la France ont été condamnés à des peines de prison avec sursis et de lourdes amendes (100 € pour chacun des 500 moutons abattus, et 50 € pour 300 autres bêtes).
Note du 07/02/2010 : deuxième bonne nouvelle ! Le tribunal correctionnel a condamné le boucher de la région parisienne (cf haut de cette page) à deux ans de prison ferme pour ses pratiques illégales, ainsi qu’à une amende de 5 800 €, l’interdiction de détenir un animal et d’exercer la profession de boucher pendant cinq ans. C’est une peine lourde et bien méritée compte tenu des faits reprochés, malheureusement le coupable est actuellement en fuite, sans doute à l’étranger...


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